Contre la LMD. Déroulement

Le résumé suivant présente le déroulement de la lutte contre la LMD de 2003 à l’université Lumière Lyon2. Il était destiné au Popourri de décembre de la même année qui publia un article intitulé « Mobilisation étudiante ou non ? » en parti différent.

La première semaine à été dominé par le discours bonne enfant de l’UNEF aidé d’un Comité de grève. Jouant la démagogie, le spectacle au maximum les dirigeants de l’UNEF nous ont proposé des AG orgasmiques. Le meilleur orateur emportait la victoire(merci au président de l’UNEF Lyon2) avec un système d’applaudissements approbation/réprobation. Le fond argumentatif n’a jamais vraiment été développé ou même discuté, le but n’était-il pas de ce faire un bon coup de pub à peu de frais avant les élections étudiantes? En parallèle une censure et un dénigrement systématique avait lieu devant toutes voix différente. Cela à été jusqu’à empêcher l’affichage manu militari(nos sauce dém. ne sont pas si peace…). On passera donc les innombrables prise de tête avec les différents bureaucrate. Du moins, l’AG du vendredi comptait jusqu’à 1000 élèves. Mais le nombres fait-il la duré d’une lutte?

Durant la seconde semaine(du 24 au 28 novembre) le ton a légèrement changé. On peut dire que les pratiques ont commencé à ce radicaliser. D’abord grâce à l’occupation d’une salle comme lieu de discussion ouvert à toutes et tous, la 113k. Très visible elle a permis de diffuser un point de vu différent de celui de l’UNEF et de fédérer des gens non syndiqué et parfois anticapitaliste. Un travail de fond dénonçant le téléguidage du Comité de grêve et l’organisation des AG sera à partir du mardi mieux entendu. L’assemblée général de ce jour la fut assez chaotique. La présence d’une caméra ayant exaspéré certaine personne provoquant de vives réactions. Cela fit surgir au grand jour les problèmes organisationnelle du Comité et de l’AG.

Pourtant ce mardi, après l’AG, va commencer l’occupation de la présidence de l’université. Ce lieu plus encore que la salle 113 va drainer un nombre conséquent de personne à l’échelle des gréviste de Lyon 2, bien 200 personnes au total. « Le syndicat étudiant » va continuer à stigmatiser les gens qui n’aurait pas leur discours de négociateur averti et donc l’occupation. Les occupants demandaient le droit de faire grève sans conséquence pour leur année et le report des partiels.

Le mercredi 26 était une journée banalisé par l’administration à la demande du Comité de grève(rencontre au CA le vendredi précédent). Ce fut une vrai réussite pour la direction, pour le président de l’université G.Puech. En aucun cas cela n’a étendu la contestation(étonnant!), au contraire, la manif du lendemain le prouvera. l’enjeu pour les occupant-e-s fut de faire comprendre et confirmé l’occupation au risque sinon de ce faire virer par les flics(parole de Puech). Après un travail de fourmi fait par tous ceux et celles de l’occupation, l’AG à agréé majoritairement cette action autonome à la base.

Nous voici le jeudi l’électricité à la présidence a été coupée. Des barricades « symboliques » ont été montées. On se rappellera aussi la manifestation pluvieuse et pas très majoritaire(mais motivé?) de l’après-midi. Le vendredi une sorte d’ultimatum est donné au résistant pour 16 heures, que faire? Jusqu’alors avait été dit que personnes ne partirait sans l’acceptation des revendications. Finalement, les occupants s’en sont allé prêt à remettre cela la semaine suivante.

Le lundi 1 décembre fut bien chargé. Pelle mêle: déambulation festive dans les couloirs, distribution gratuite des sandwichs de la cafétéria, tirage de 1000 tract au frais de la COREP et prise de la 115k (113 fermé depuis le mercredi…). Mais on ne peut pas dire que cela est servi à grand chose, les cours ont eu lieu normalement. Pourtant l’après-midi Sellière c’etait donné rendez-vous avec Ferry à l’espace Tête d’or afin de parler de l’enseignement. Combien furent-il ces futurs homo flexibilis; bien peu. Pour terminer, parlons de notre dernière journée dite de mobilisation, le mercredi 3 décembre. L’AG composée de moins de 100 personnes a voté poétiquement la « suspension de la grève ». Tout de même fut souligné que la lutte et surtout l’information continueraient. L’heure d’un bilan a sonné, mais beaucoup ont la hargne contre la LMD, la présidence et le gouvernement. Nous allions oublier la manifestation de 14h ou 100 personnes ce sont dispersées avant même d’avoir défilé.

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